Dans cette série, Jaja explore l’ère des êtres connectés à travers des scènes urbaines saisies sur le vif. Fidèle à son approche street-art, elle capte les postures figées de passants absorbés par leurs smartphones, puis les transpose sur toile, mêlant photographie et peinture acrylique.
Les personnages, souvent isolés, semblent suspendus hors du temps, anonymes, presque fantomatiques. Par un jeu d’aplats de couleurs pastel et de compositions épurées, l’artiste interroge notre rapport aux écrans, à la présence, à l’attention.
Jaja nous invite à réfléchir avec douceur et poésie à cette disparition progressive de l’individu dans l’espace public, au profit d’un monde connecté mais désincarné.































